Bienvenue dans le rdv n°38 de Success Team !
Et ravie de vous retrouver 🫶
Oui, vous comprendrez plus tard ce que ce casque de pompier fait ici…🚒
Ce nouveau billet de Success Team est sponsorisé par Tiime que je remercie vivement.
Tiime, c’est la solution de gestion et de facturation tout-en-un qui vous fait gagner 1/2 journée par semaine (et beaucoup de charge mentale !).
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Pour ce 38ᵉ rendez-vous, on s’attaque à une idée reçue que je croise encore trop souvent en accompagnement. Une idée reçue (vraiment) tenace, qui fait perdre du temps, de l’énergie… et beaucoup d’argent.
C’est cette idée selon laquelle, parce que vous proposez du sur-mesure, vous ne pouvez pas structurer. Comme si personnaliser voulait dire improviser ou qu’adapter impliquait tout réinventer à chaque fois.
Spoiler : c’est une pure croyance.
Allez, c’est parti !
Au rendez-vous
→ Ce que vous appelez sur-mesure… n’en est pas toujours
→ Pourquoi anticiper n’empêche pas la personnalisation (au contraire)
→ Comment structurer 80 % pour libérer les 20 % les plus puissants
Ce que vous appelez sur-mesure… n’en est pas toujours
Quand on me dit :
« Tu comprends, je travaille au cas par cas. Chaque client est différent et je ne peux pas prévoir ». Je le crois… mais je challenge aussitôt 😉
Parce que ce que vous appelez « sur-mesure », c’est généralement juste un flou bien entretenu tant du côté de vos clients… que du vôtre.
Un flou sur les besoins, sur les objectifs attendus, sur les étapes de vos prestations, sur vos délais, sur ce que le client peut attendre, ou non.
Et derrière ce flou se cache, en réalité, un manque de méthode, d’anticipation et de structure.
Ça pique, mais c’est nécessaire. À la fin de cette newsletter, vous comprendrez pourquoi.
Un service sur-mesure n’est pas censé être une remise en question perpétuelle de votre façon de travailler ou de ce que vos clients peuvent atteindre/résoudre.
Ce n’est pas non plus un effort constant de reconfiguration mentale et organisationnelle à chaque projet.
Et ça ne peut pas justifier qu’il n’existe aucune base, aucun cadre, aucun référentiel chez vous.
Sorry, not sorry…
Le vrai sur-mesure commence par la maîtrise. Par votre capacité à savoir ce qui fonctionne, ce qui est éprouvé, ce qui vous permet de délivrer avec qualité, pour ensuite, affiner là où c’est pertinent.
Et si vous avez l’impression d’être débordé(e), que chaque mission vous épuise, que vos clients vous sollicitent pour tout et n’importe quoi… alors, vous n’êtes pas dans du sur-mesure.
Vous êtes pris au piège dans un pilotage à vue.
Et personne ne peut construire une entreprise pérenne en avançant dans le brouillard.
Petite analyse…
Parce que le mythe “sur-mesure = imprévisible” est profondément ancré dans la culture entrepreneuriale, en particulier chez les indépendants et les petites structures (mais pas que…).
1. Le mythe de la “valeur par l’effort”
De nombreux entrepreneurs associent encore valeur perçue = personnalisation extrême = effort visible.
“Si je crée une nouvelle solution à chaque fois, c’est que je suis expert ou indispensable.”
Ce raisonnement repose sur une croyance qui voudrait que plus c’est improvisé, plus c’est “adapté”, donc plus c’est valorisable.
Spoiler = c’est plutôt du sur-mesure subi que sur-mesure stratégique.
2. Le syndrome de l’expert-réactif
Beaucoup d’entrepreneurs se positionnent comme experts-problème, c’est-à-dire qu’ils se sentent légitimes par leur capacité à réagir à tout type de situation.
Donc pour eux, structurer =“figer”, et figer = ne plus pouvoir prouver sa valeur.
C’est une confusion entre flexibilité intelligente et disponibilité totale.
Entre agilité et servitude (ouch !)
3. La peur de paraître trop rigide ou corporate
Beaucoup d’entrepreneurs m’ont déjà dit :
“Si je structure, je vais perdre ce qui fait ma différence.”
“Je ne veux pas ressembler à une grande entreprise.”
“Je vais étouffer mon style, ma créativité, mon lien client.”
C’est une croyance très fréquente, notamment chez les profils créatifs, relationnels, ou intuitifs. À ce stade, ce qu’ils n’ont pas encore compris, c’est que c’est justement la structure qui protège leur liberté d’être eux-même.
Après avoir travaillé ensemble, ils le comprennent très bien et ne s’en passe plus 😉
Pourquoi anticiper n’empêche pas la personnalisation (au contraire)
“Non, mais c’est pas l’usine ici. Aucune envie de tout industrialiser !”
C’est sûrement ce que vous vous dites quand on vous parle de structuration, de process, d’anticipation. Or, l’idée n’est pas de faire de votre expertise une usine.
C’est d’en faire un pilier, de le rendre lisible, duplicable, partageable.
Quand tout repose sur vous, sur vos intuitions du moment, sur les besoins et attentes de chaque client, sur votre capacité à “vous adapter”, forcément, vous limitez vos propres marges de manœuvre.
Vous fonctionnez constamment à flux tendu. Vous êtes dépendant(e) de votre énergie, de votre disponibilité, de votre concentration.
Alors que quand vous avez un cadre, même simple, vous libérez de la place pour le vrai travail de fond : écouter finement, conseiller et aller plus loin dans la stratégie ou la posture.
D’ailleurs, les professionnels les plus brillants que je connais ont un fonctionnement très structuré.
Ils ont des méthodologies bien pensées, des outils pratiques, des process clairs et partagés. Ce qui leur permet d’aller plus vite, plus efficacement et donc, plus loin.
C’est justement parce que tout est clair en amont qu’ils peuvent aller beaucoup plus loin dans le “sur-mesure” que ceux qui avancent sans plan.
Et pour celles et ceux qui pensent encore que "chaque situation est différente donc je ne peux pas avoir de cadre", prenons un exemple concret : celui des pompiers.
(Vous comprenez pourquoi la photo maintenant ? 😊)
Les pompiers ne font jamais face à 2 interventions identiques.
Incendies, accidents, urgences vitales, de jour ou de nuit…
Vous pensez vraiment qu’ils y vont “au feeling” parce qu’ils ne peuvent pas anticiper le besoin ou le problème ?
On est d’accord…🙄
Ils suivent des protocoles précis, normés, détaillés pour chaque situation.
C’est ce qui leur permet d’agir vite et bien.
Alors si les pompiers, qui sauvent des vies, ont des process clairs…
Pourquoi vous, à l’échelle de votre entreprise, vous devriez fonctionner sans cadre et sans structure au motif que votre approche est “sur-mesure” ?
Silence radio…
Les raisons que j’ai pu entendre jusqu’ici sont multiples. Certaines plus entendables que d’autres. Mais aucune n’est assez légitimes pour imposer une absence de structure interne.
Un autre exemple : les compagnies d’assurances.
Vous pensez qu’elles peuvent anticiper ce qui va arriver à chacun de leurs clients ? Non. En revanche, elles s’appuient sur des données tangibles et des statistiques qui leur permettent de “prédire l’avenir” de leurs clients.
Et donc, d’anticiper parfois avec précisions leur activité. Elles maîtrisent les clients attendus/typologie, les produits et services qui se vendront le plus, la nature des évènements et leur séquençage…
La réalité, c’est que tout secteur économique et tout métier peut s’anticiper. Et ce, quel que soit le secteur d’activité dans lequel vous êtes.
Sinon, comment (bien) décider ?
Comment structurer 80 % pour libérer les 20 % les plus puissants
Attention : vous n’avez pas besoin de transformer votre métier/votre activité.
Mais juste de clarifier ce que vous faites, comment vous le faites, et dans quel ordre.
Pour que ce soit clair pour vos clients/prospects, mais aussi pour vous ou vos équipes/prestataires. Et surtout, pour que vous puissiez organiser votre activité, car vous pourrez l’anticiper.
Commencez par noter ce que vous répétez, encore et encore, pour chaque mission.
Les mêmes questions posées au démarrage.
Les mêmes documents envoyés.
Les mêmes points de friction.
Les mêmes retours clients.
Ce sont vos 80 % à structurer.
Formalisez-les pour mieux optimiser votre temps, votre fonctionnement, votre organisation.
Ce que vous gagnez ici, c’est du temps, de l’énergie, de l’argent.
Et de l’espace mental pour personnaliser ce qui mérite vraiment de l’être. À savoir : l’expérience client, la valeur apportée, la personnalisation de votre offre.
Ce sont vos 20% les plus puissants.
Le “vrai” sur-mesure n’est pas tout réécrire à chaque fois.
C’est avoir une base tellement maîtrisée que vous pouvez vous concentrer uniquement sur ce qui fait la différence notable.
Et ça, vos prospects/vos clients le ressentent.
Ne voyez plus la structuration de votre activité comme un frein à la qualité de votre travail. Comme un excès de rigidité. Au contraire, c’est ce qui permet de l’augmenter.
Quand vous créez une base de fonctionnement solide et stable, vous ne devenez pas plus rigide.
Vous devenez clair et compréhensible. Vous gagnez du temps, vous réduisez la charge mentale (de tout le monde), vous renforcez votre posture.
Et surtout : vous vous libérez de l’illusion qu’il faut toujours faire plus ou unique pour bien faire.
Cette newsletter arrive à sa fin…
Mais si en la lisant, vous avez compris que structurer votre organisation, vos process ou même votre offre, était devenu indispensable : c’est probablement le bon moment pour faire ce travail.
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Merci de m’avoir lu jusqu’ici,
Sabrina 🫶