La complaisance avec soi-même
✨n°15 - Parce qu'on est parfois notre pire ennemi...
Bienvenue dans le rdv n°15 de la Success Team !
Tout d’abord, merci pour le soutien 🙏
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Et en attendant…
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Pour ce 15ème rendez-vous, on parlera d'autocomplaisance.
Sujet piquant 🔥, parfois tabou, qui touche à l’introspection.
C’est parti !
Au rendez-vous
→ Agrandir et sortir de sa zone de confort : une nécessité
→ Identifier ses propres excuses
→ Apprendre à se confronter aux vraies priorités
→ Mes derniers conseils
Agrandir et sortir de sa zone de confort : une nécessité
"Je travaille déjà énormément, je fais tout ce que je peux…"
Est-ce vraiment le cas ?
En êtes-vous sûr à 200% ?
L’inconfort n’est pas qu’une question de travail acharné.
C'est aussi accepter de se bousculer, de regarder en face ce que l’on évite, consciemment ou non.
Et souvent, cette complaisance empêche d’avancer.
Biais d’autocomplésance : biais cognitif qui consiste à attribuer la causalité de ses réussites à ses propres qualités et ses échecs à des facteurs ne dépendant pas de soi.
Nos freins réels sont souvent bien plus profonds que ceux que l’on imagine
Parmi eux…
La peur d’échouer
Essayer quelque chose de différent implique un risque : celui de ne pas réussir.
Vous savez que ce que vous faites ne produit pas les résultats escomptés, mais vous vous y accrochez.
Pourquoi ?
Parce que la nouveauté est une menace potentielle.
"Et si je me trompe ? Et si ça ne fonctionne pas ?"
Ces interrogations sont normales, mais sans réponses, elles vous empêchent de voir les opportunités qui pourraient débloquer la situation.
Le confort d’un rythme connu, même s’il est inefficace
L’humain est naturellement attiré par ce qu’il maîtrise.Vous avez instauré une routine. Et même si elle ne vous mène pas vers vos objectifs, ce cadre rassurant devient une prison invisible.
Parce que la croissance demande des ajustements, parfois douloureux, mais nécessaires.
L’habitude de se contenter de l’acceptable
Accepter l’acceptable devient rapidement une seconde nature.Mais à force de s’accommoder du minimum, on oublie que l’excellence est à portée de main.
Cette habitude de compromis étouffe notre ambition et notre potentiel.
Ne pas viser plus haut est la forme la plus insidieuse d’auto-sabotage, car on perd progressivement la capacité de croire en ses propres capacités à exceller.
Basic is not the new excellency
Le confort, cet ennemi silencieux…
Le confort n’est pas toujours un ami.
Il est source d’une stagnation que l’on n’ose peut-être même pas reconnaître.
On avance à petits pas, en croyant faire ce qu’il faut. En réalité, nous sommes dans un faux sentiment de mouvement.
Ce rythme confortable nous empêche de prendre les décisions qui feraient toute la différence.
Se poser les vraies questions : où est la véritable barrière ?
Vous disposez déjà de toutes les compétences et ressources nécessaires.
Alors pourquoi ces blocages ?
On a tendance à blâmer des facteurs extérieurs : le marché, les clients, le manque de moyens.
Mais serions-nous prêts à admettre que ces raisons ne sont souvent qu’une façon cachée d’éviter l’inconfort ?
Quand vous creusez profondément, la vraie barrière est souvent interne : une peur de faire face à l'inconnu, une hésitation à se confronter à ses propres limites.
La véritable question n’est pas "pourquoi ça ne marche pas", mais plutôt "qu’est-ce que je ne veux pas affronter ?".
Et comme réussir à l’affronter.
La complaisance déguisée en charge mentale
Facile de se sentir débordé par une multitude de tâches.
Mais honnêtement : combien d’entre elles sont réellement indispensables ?
Se concentrer sur des détails secondaires est une manière subtile d’éviter l’essentiel. On coche des cases, on se donne l’illusion de productivité, mais au fond, on sait que ce ne sont pas ces tâches qui vont véritablement faire avancer votre business.
C’est une façon astucieuse de procrastiner tout en ayant l’air actif 😉
La véritable transformation demande de se confronter à ce qui est difficile, à ce qui demande du courage.
Identifier ses propres excuses
Elles ne sont pas là par hasard.
Ces excuses s'appuient souvent sur des biais psychologiques bien ancrés.
"Je n’ai pas les ressources"
Derrière cette excuse se cache l'aversion au risque. On préfère ne pas agir plutôt que de prendre le risque de se tromper.
Pourtant, les ressources manquantes peuvent souvent être remplacées par des alternatives créatives.
Mon conseil : concentrez-vous sur ce que vous avez plutôt que sur ce qui vous manque, et trouvez des solutions avec ce qui est déjà disponible.
"Le marché est saturé, trop de concurrence"
On pense qu'il est impossible de se différencier. La réalité est que chaque marché évolue et offre des opportunités pour ceux qui osent proposer quelque chose de nouveau.
Mon conseil : testez petit, ajustez rapidement et vous trouverez votre place sans vous noyer dans la masse.
"J’ai déjà essayé, ça n’a pas fonctionné"
On s'accroche aux expériences négatives et on les généralise. La clé est d’avoir une méthode itérative : analysez ce qui n'a pas marché, ajustez, et réessayez.
Un petit changement peut parfois faire toute la différence 👌
Comment ?
Identifier ses propres excuses demande un peu d’introspection et d’honnêteté.
Quelques pistes pour y voir plus clair :
Prenez conscience de vos pensées automatiques
Commencez par noter les phrases que vous vous répétez souvent :
"J’ai pas le temps", "C’est pas le bon moment", "Je suis pas prêt(e)".
Ce sont souvent des signaux d'excuses bien ancrées.Dès que vous les entendez dans votre tête, stoppez-vous et posez-vous cette question simple : "Est-ce une réalité ou une perception ?"
Utilisez la méthode des 5 pourquoi
Pour chaque excuse, demandez-vous "Pourquoi ?" cinq fois de suite.Par exemple :
1."Pourquoi je n’ai pas le temps ?"
"Parce que j’ai trop de tâches"
2."Pourquoi j’ai trop de tâches ?"
"Parce que je dis oui à tout"3.“Pourquoi je dis oui à tout ?”
“Parce que j’ai peur de décevoir”…
Cette méthode permet d’aller à la racine du problème et de réaliser que beaucoup d'excuses sont des blocages internes.
Challengez vos croyances
Parfois, nos excuses sont bâties sur des croyances limitantes. Posez-vous la question : "Si cette excuse n’existait pas, qu’est-ce que je ferais ?" Cela vous aidera à voir les choses différemment et à chercher des solutions au lieu de vous arrêter à la première barrière.
Apprendre à se confronter aux vraies priorités…
Le vrai problème est là : on se disperse.
Pourquoi ?
Parce que se concentrer sur ce qui fait vraiment avancer oblige à regarder en face ce qui est inconfortable : le fait que beaucoup de nos efforts ne mènent pas là où on voudrait.
On peut passer des heures sur des tâches qui semblent productives, mais qui, au fond, ne changent pas grand-chose.
Cette dispersion est une manière subtile d’éviter les décisions difficiles.
Comment y remédier ? ⬇️
Identifier les vraies priorités, c’est brutal.
Ça implique de prendre du recul et d’être honnête avec soi-même.La clé ? Couper ce qui est secondaire pour se concentrer uniquement sur ce qui crée réellement de l’impact.
Parce qu’au final, ce qui importe, ce n’est pas d’avoir 10 projets en cours, mais de faire avancer les 2 ou 3 qui feront vraiment la différence.
Être capable de prioriser, c’est comprendre que la multiplication des efforts ne mène pas toujours à plus de résultats.
Abandonner le suffisant pour viser l’excellence
Accepter que certaines tâches ou projets que vous pensiez essentiels ne le sont pas vraiment, c’est difficile.
Mais c’est en étant focus sur ce qui génère le plus de valeur que vous pourrez véritablement avancer.
Ce qui vous semblait "suffisant" ne suffit plus.
Vous devez vous poser la question : "Quelles sont les actions, les décisions, qui auront le plus grand impact sur mon projet, mon business, ou ma vie ?"
C’est là que tout change ❤️
Mes derniers conseils…
👉 Faites une auto-évaluation régulière
Chaque semaine, prenez du temps pour vous évaluer (avec bienveillance) et demandez-vous : "Ai-je vraiment fait tout ce que je pouvais pour avancer cette semaine ?"
👉 Apprenez à accueillir l'inconfort
Habituez-vous à être à l’aise avec : c’est souvent là que se trouve la croissance.
👉 Partagez vos grands objectifs en + petites étapes
Se fixer des objectifs ambitieux, c’est flippant. Découpez-les en petites actions pour vous motiver à aller jusqu’au bout.
👉 Tenez un journal des progrès
Écrire vos réussites et vos échecs vous permet de garder une trace de vos actions et de ne pas tomber dans la complaisance. Cela vous aide aussi à voir où vous pourriez faire mieux.
Cette newsletter arrive à sa fin…
Vous avez déjà en vous tout ce qu’il faut pour aller + loin.
Sortir de la complaisance, c’est se donner la chance de grandir et d’ouvrir de nouvelles portes.
Je ne dis pas que ce sera toujours facile, mais vous êtes capables de bien plus que vous ne l’imaginez !
N'en doutez jamais.
Cette newsletter est la vôtre.
Un rendez-vous unique, un mercredi sur deux.
Vous y trouverez des ressources allant de la gestion d’entreprise aux stratégies business, en passant par l’organisation, le management ou la stratégie de communication.
Le tout, avec un brin de mindset et un torrent de bienveillance.
Un grand merci de m’avoir lu jusqu’ici,
On se retrouve dans 15 jours.
Sabrina 🫶