Bienvenue dans le rdv n°19 Success Team !
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Pour ce 19ème rendez-vous, on aborde un concept (peu maîtrisé ou utilisé d’ailleurs !), mais qui transforme profondément les entreprises : l’agilité.
Une manière d’être et de faire qui permet de s’adapter plus facilement, d’innover efficacement. Bref, de répondre aux enjeux de tendances en constante évolution.
C’est parti !
Au rendez-vous
→ L’agilité en entreprise, c’est quoi ?
→ Les principaux piliers
→ Les risques liés au manque d’agilité
→ Mes conseils pour être (vraiment) agile
L’agilité en entreprise, c’est quoi ?
L’agilité, c’est l’art de pivoter rapidement, de savoir rester en équilibre sans perdre de vue ses objectifs.
Elle est parfois perçue, à tort, comme de l’improvisation. Oui, parce qu’une entreprise agile évolue au gré des tendances, des évolutions de son marché, des changements de comportements d’achats… Elles sont donc vues comme instables, mal positionnées.
Alors qu’en réalité, c’est une stratégie et un mode de fonctionnement.
Être agile ne signifie pas être désorganisé ou improviser, mais être prêt à ajuster sa trajectoire en fonction des opportunités ou des menaces.
L’agilité repose sur 3 besoins fondamentaux
1. Répondre rapidement à l’évolution des besoins clients
Combien d’entreprises refusent de revoir leurs pratiques, leur positionnement, leurs offres face à une évolution des comportements d’achat ? Beaucoup trop.
Et elles finissent par couler si elles ne s’adaptent pas aux besoins de leurs clients.
Or, suivre et analyser les besoins de ses clients doit être une priorité. Parce que les modes de consommation ou d’achats sont volatils, la mise en concurrence omniprésente.
Un bon exemple en la matière est Netflix : la plateforme analyse en temps réel les données d’audience pour ajuster le catalogue et créer des contenus basés sur les préférences des spectateurs.
Résultat ? Un taux de fidélisation exceptionnel et un avantage concurrentiel constant.
OK, c’est bien beau, mais concrètement, comment y répondre ?
En collectant régulièrement des données clients : sondage, enquête de satisfaction, analyse de comportement en ligne…
En organisant, dans la mesure du possible, des interviews clients : les questionner sur les points positifs, les axes d’amélioration possibles, écouter leurs besoins…
En appréhendant le changement et l’adaptation comme un moyen de saisir de nouvelles opportunités et non plus comme un danger à éviter.
2. Optimiser l’utilisation des ressources internes (humaines et matérielles)
L’agilité repose sur la capacité à utiliser efficacement les ressources disponibles, qu’elles soient humaines, matérielles ou technologiques.
Les entreprises qui ont des structures organisationnelles lourdes et hiérarchiques gaspillent du temps et de l’énergie dans des process longs et parfois inutiles. Ayant travaillé dans la fonction, j’en connais un rayon sur les lourdeurs de process et de gestion 😬
L’agilité, elle, permet de recentrer les efforts sur ce qui génère réellement de la valeur. Et pas sur ce document qui doit IMPÉRATIVEMENT être signé par 5 personnes différentes, mais qui, s’il n’est pas signé, “ça va, c’est pas bien grave non plus”🙃
Quelques conseils pratiques pour l’optimisation de ressources :
Décortiquez vos process internes pour identifier les goulets d’étranglement et les étapes inutiles. Cela vous demandera un peu de temps, mais c’est indispensable pour gagner quelques heures/semaine.
Vous en feriez quoi de ces quelques heures de gagnées ? 😊
Misez sur les outils collaboratifs. Oui, je le répète et vous l’entendez à tout-va : mais c’est l’une des clés de l’optimisation. Notion, Trello ou Asana… Il en existe plein. L’objectif ? Fluidifier la communication interne et éviter les pertes de temps.
Formez vos collaborateurs aux méthodes de travail agiles (Scrum, Kanban) pour leur permettre d’être plus autonomes et réactifs.
3. Rester compétitif dans un environnement qui ne pardonne pas l’immobilisme
Une entreprise rigide peut facilement se faire dépasser par des concurrents plus innovants et flexibles. Ou se plomber en interne en faisant fuir des collaborateurs qui ne s’épanouiraient plus dans une entreprise où les process prennent plus de place (et de temps) que la créativité ou leur expertise métier.
Nouvelles technologies, crises économiques ou politiques (bien d’actualité, ça !), les challenges d’adaptabilité sont nombreux.
Être compétitif, c’est être capable de réagir et de pivoter rapidement pour tirer parti de ces changements, plutôt que de les subir.
À retenir :
Restez à l’écoute des tendances de votre marché en mettant à jour annuellement (au moins) votre étude de marché. Étude que vous avez bien sûr réalisée au démarrage de votre activité, n’est-ce pas ? 😉
Mettez en place des scénarios de planification stratégique pour anticiper les différents futurs possibles : V1/V2 - Optimiste/Pessimiste…
Faites de l’apprentissage continu, une priorité : favorisez la montée en compétence de vos équipes sur les nouvelles technologies et approches du marché. N’attendez pas d’être à la traîne : il sera déjà trop tard.
Les principaux piliers
L’agilité est une approche systémique, intégrant à la fois des aspects stratégiques, organisationnels et humains. Ces piliers sont les clés pour adopter un fonctionnement réellement agile, à la fois flexible ET résilient.
Elle repose sur des fondations solides et interconnectées, qui influencent chaque aspect du fonctionnement organisationnel. Voici une analyse détaillée de ces piliers, déclinée en mécanismes concrets et théoriques, pour une compréhension exhaustive.
1️⃣ Priorisation de la valeur client
L’agilité place la valeur apportée au client au cœur de chaque décision. Il ne s’agit pas uniquement de répondre aux attentes explicites, mais aussi de comprendre les besoins sous-jacents, souvent non exprimés, et d’y répondre avant qu’ils ne deviennent critiques.
Raison pour laquelle j’use (j’abuse 😁) du “pourquoi" ?” avec mes clients. Pour aller chercher le besoin non exprimé, souvent non conscientisé ⬇️
“Je n’arrive pas à transmettre les documents au comptable.”
Pourquoi ?
“Je suis débordé, je n’ai pas le temps de m’en occuper.”
Pourquoi ?
“Parce que je suis la seule à m’en occuper.”
Pourquoi ?
“Parce que je n’ai pas d’assistante.”
Et pour mesurer cette création de valeur, chaque nouvelle initiative est suivie via des métriques précises, comme le time to market (temps pour livrer une nouvelle offre) ou le customer lifetime value (valeur totale générée par un client sur la durée de la collaboration).
Ces données vont guider les efforts et investissements pour décupler l’impact à chaque étape.
2️⃣ Autonomie et responsabilisation des équipes
Une organisation agile fonctionne sur des structures horizontales, où le pouvoir décisionnel est distribué. Les équipes sont auto-organisées et responsables des résultats : exit les pertes de temps liées aux multiples validations hiérarchiques inutiles.
En termes de mécanismes opérationnels, cela pourrait donner :
Une charte d’autonomie
Chaque équipe/collaborateur possède une charte clairement définie, détaillant ses objectifs, les ressources à disposition, et les décisions qu’elle peut prendre sans approbation externe. Cela inclut souvent la gestion budgétaire pour des projets spécifiques.
La responsabilisation par les données :
Chaque équipe/collaborateur suit ses propres indicateurs, comme la vélocité (capacité à produire sur un cycle donné) ou le lead time (temps entre la demande client et la livraison), pour évaluer et optimiser ses performances.
3️⃣ Itérations et cycles courts
L’agilité repose principalement sur des cycles courts. Les projets sont décomposés en itérations, chacune ayant un objectif clair et limité : offres tests/pilotes, projets livrables scindés…
Ils réduisent les risques et permettent d’évaluer l’impact dès qu’une partie du service est opérationnelle, avant de poursuivre.
À chaque fin de cycle, des points de contrôle (rétrospectives ou revues de sprint) sont réalisés pour évaluer les résultats, ajuster les priorités, et intégrer les apprentissages dans les cycles suivants.
4️⃣ Culture de l’apprentissage continu
Une entreprise agile ne traite pas les erreurs comme des échecs, mais comme des opportunités d’amélioration.
À priori contre-intuitif, mais en réalité, pas du tout. L’apprentissage continu est intégré aux process pour une progression constante, quel que soit le résultat initial.
D’ailleurs, chaque projet réussi ou non est analysé à travers des rétrospectives détaillées. On se focalise sur les process et non sur les individus. Pas de coupable ou de vainqueur. L’objectif est d’identifier les faiblesses systémiques et de renforcer les pratiques collectives.
Les principaux piliers de l’agilité interagissent constamment pour créer une organisation fluide, résiliente et performante.
J’aime répéter qu’une entreprise est un écosystème dont les rouages doivent être bien huilés et emboîtés pour que chacun puisse fonctionner efficacement avec les autres.
Parce que ce sont les engrenages d’un système global où chaque partie renforce les autres.
La priorisation de la valeur client donne le cap.
L’autonomie des équipes accélère la réponse.
Les cycles courts minimisent les risques.
La culture d’apprentissage garantit que chaque action contribue à une amélioration durable.
Merci de partager la newsletter, cela vient récompenser le travail fourni pour la maintenir et délivrer toujours autant de valeurs 🙏
Les risques liés au manque d’agilité
…et à l’excès de rigidité
Clairement, les conséquences peuvent être catastrophiques.
Sans vouloir être alarmistes, ne pas faire preuve d’agilité, c’est mener son entreprise droit dans le mur. Je vous dis cela en tant qu’ancienne fonctionnaire ayant été confrontée au quotidien à l’excès de rigidité des process.
Contre-productif au possible !
Petit florilège de ce qui peut arriver quand une entreprise s’enlise dans ses habitudes :
❌ Décisions (trop) lentes → perte d'opportunités face aux concurrents plus réactifs, eux !
❌ Rigidité face aux changements → Inadaptation face aux évolutions du marché.
❌ Démotivation des équipes → frustration liée à un manque d'autonomie ou de flexibilité.
❌ Inefficacité opérationnelle → des processus trop lourds ou inadaptés.
❌ Satisfaction client en berne → incapacité à répondre aux besoins évolutifs des clients.
❌ Hausse des coûts → investissements dans des solutions obsolètes ou inefficaces.
❌ Perte de talents → difficulté à attirer et/ou retenir des collaborateurs à la recherche d’un environnement challengeant.
❌ Échecs stratégiques → projets à long terme déconnectés des réalités actuelles.
❌ Risque d’obsolescence → incapacité à suivre le rythme des transformations du marché.
Développer votre agilité en 2025 fait partie de vos objectifs ? On en discute ici ⬇️
Mes conseils pour être (vraiment) agile
Ou plutôt des questions 😉
Elles vous permettront de mesurer votre niveau d’agilité actuel, mais aussi de détecter des axes d’amélioration concrets.
Pour adapter vos stratégies, vos process et votre culture d’entreprise, il est intéressant de (se) les poser régulièrement.
Répondez par “Oui” ou “Non aux questions suivantes :
👍Nos décisions et actions créent-elles une valeur mesurable et immédiate pour nos clients ?
👍Sommes-nous en mesure d’adapter nos priorités rapidement face à des changements imprévus ?
👍Notre équipe dispose-t-elle de l’autonomie nécessaire pour prendre des décisions sans blocages hiérarchiques ?
👍Comment intégrons-nous les retours clients dans nos process ?
👍Nos projets sont-ils structurés en cycles courts qui minimisent les risques ?
👍Comment analysons-nous nos échecs et les utilisons-nous pour nous améliorer ?
👍Avons-nous les bons outils pour coordonner le travail de l’équipe ?
👍Investissons-nous dans la culture d’apprentissage pour maintenir notre capacité à innover ?
👍Sommes-nous suffisamment flexibles pour repenser nos stratégies et nos process en fonction des évolutions du marché ?
PS : si vous êtes seul(e), vous pouvez adapter le questionnaire😉
Interprétation des résultats ⬇️
Majorité de "Oui"
Vous êtes sur la bonne voie pour être agile. Réfléchissez aux petits ajustements qui pourraient renforcer encore plus votre réactivité et votre efficacité.
Mélange de "Oui" et "Non"
Identifiez les domaines où vous avez répondu "Non". Ces zones indiquent des opportunités d’amélioration immédiates pour développer votre agilité.
Majorité de "Non"
Votre agilité est limitée, ce qui peut freiner votre performance. Cela nécessite une réflexion sur vos priorités, vos process et vos outils pour devenir plus flexible et réactif.
La newsletter touche à sa fin…
Et vous l’aurez compris.
Pour reste à jour, au fait des tendances et pratiques,
Vous n’avez pas d’autre choix que de faire preuve d’agilité.
Cette newsletter est la vôtre.
Un rendez-vous unique, un mercredi sur deux.
Vous y trouverez des ressources allant de la gestion d’entreprise aux stratégies business, en passant par l’organisation, le management ou la stratégie de communication.
Le tout, avec un brin de mindset et un torrent de bienveillance.
Un grand merci de m’avoir lu jusqu’ici,
On se retrouve dans 15 jours.
Sabrina 🫶