Bienvenue dans le rdv n°10 de la Success Team !
Tout d’abord, merci à tous pour le soutien 🙏
Si l’on se rencontre pour la 1ère fois, nous pouvons aussi nous retrouver sur LinkedIn, Instagram.
Et en attendant…
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Pour ce 10ème rendez-vous, on parlera d’échec.
Pas très réjouissant, hein ?!
Pourtant, les échecs sont une richesse, individuelle et collective.
Euh… Comment ça ?
Venez, je vous explique pourquoi,
C’est parti !
Au rendez-vous
→ L’échec, ce monstre qui fait peur… ou pas
→ Pour comprendre son utilité, il faut l’accepter
→ Le mythe du dirigeant invincible
→ Mes derniers conseils
L’échec, ce monstre qui fait peur…
Ou pas 🤷♀️
Un peu de contexte
J’ai lancé cette newsletter le 14 février dernier ❤️, un format bimensuel pour ne pas vous spammer et ne pas m’épuiser.
Avec la volonté de partager dans un format différent des posts et de créer un lien particulier avec vous.
J’ai eu d’excellents retours après chaque édition :
En commentaires ici,
Sous mes publications,
En messages privés,
Success Team a été soutenue, encouragée, repartagée.
La dernière édition a été envoyée le 9 juin.
Depuis… plus rien.
Fail ❌
Pourquoi ?
Les mois de juin et juillet ont été très (trop) denses.
Et…
Être auprès de mes proches, une priorité.
Accompagner mes clients avec soin, une priorité.
Conserver du temps pour mon entreprise, une priorité.
J’ai dû prioriser : quelque chose que j’aborde souvent avec mes clients.
Et c’est Success Team que j’ai sacrifié, temporairement.
J’en parle également ici.
Alors oui, je l’ai vécu comme un échec : celui de ne pas être allée au bout de mon engagement. Je m’en suis voulu, sur le moment.
Puis je suis revenue à la raison.
En quoi est-ce un échec ? Est-ce fatal ? Non.
“So, moove on !”
La peur de l’échec angoisse et paralyse.
Elle nous bloque dans notre élan, nous empêche d’avancer…
Parce qu’on lui laisse la place de s’installer.
Un peu comme ce monstre dont on avait peur quand on était enfant, celui qui se cachait en même temps sous le lit de tous les enfants 😅
On y croyait tellement qu’on se laissait impressionner.
Eh bien là, c’est pareil : l’échec est ce même monstre. On en a peur, on y croit tellement qu’on se cache et qu’on évite d’avancer de peur de le rencontrer.
Spoiler !
L’échec est un monstre sympa.
Il survient dans nos vies pour une raison bien précise.
OK, on ne le comprend pas de suite. Mais il est réellement utile.
Et pour comprendre son utilité…
Il faut l’accepter
Comment ?
En laissant place aux émotions que l’on ressent quand on pense à l’échec ou lorsqu’on y fait face.
On n’ose pas y aller, on s’est trompé ou on a échoué : c’est pas sympa, je vous l’accorde.
Parfois, ça fait un peu mal. D’autres fois, beaucoup.
Mais que peut-on y faire ? Remonter le temps ? Ce n’est pas une option.
Bien souvent, on ne peut rien y faire.
En cherchant à comprendre et à tirer des leçons.
→ Pourquoi et de quoi ai-je peur ?
→ Si j’échoue, quel est le réel risque ?
→ Qu’aurais-je pu faire différemment ?
→ Comment éviter de refaire la même chose ?
Prenez le temps qu’il faut : 1h, 1 semaine, 1 mois.
L’essentiel est de comprendre les raisons de l’échec pour l’éviter à l’avenir.
Un échec qui se répète n’en est plus un : cela devient une erreur.
En le mettant en lumière.
Pas évident au départ, mais le meilleur moyen de comprendre pourquoi on a échoué, ou pourquoi on a peur d’échouer, c’est de le verbaliser.
En parler publiquement ou à un proche, peu importe.
Mettre des mots sur nos émotions, exprimer ce que l’on ressent, se questionner et laisser les autres nous aider à trouver les réponses.
Cela nous aide aussi à trouver du soutien, de la motivation et de l’objectivité dont on manque tous cruellement face à la difficulté.
En allant de l’avant.
Plutôt que de ressasser à propos de ce qu’on aurait pu faire ou pas, ou d’imaginer le pire qu’il puisse arriver si on échoue, on respire un bon coup… et on passe à la suite.
Être dans l’action permet de couper court à ces pensées qui polluent et n’aident en rien.
Vous avez un projet ?
Travaillez sur votre feuille de route pour y arriver.
Vous avez fait une erreur ?
Après avoir compris pourquoi, mettez de suite en place des actions pour la corriger.
Vous avez un projet qui a échoué ?
Analysez le déroulé, mettez en évidence les points qui ont pu freiner la réussite et travailler de suite un nouveau plan d’action.
Un mot d’ordre : être focus sur l'après.
Le mythe du dirigeant invincible
Le zéro faute n’existe pas
Quid de l’échec en milieu professionnel ?
Quand on est dirigeant ou manager, on a tendance à prôner le “zéro erreur” auprès de son équipe ou envers nous-mêmes. Oui, nous, on vise l’excellence 👌
Sauf qu’en réalité, c’est le meilleur moyen pour brider tout le monde.
Nous y compris.
Stress, doutes sur ses capacités, remise en question de ses compétences…
On s’empêche d’avancer, de créer, d’innover, d’avoir des projets par peur de l’échec.
Résultat → on stagne, notre équipe et notre entreprise aussi.
On regarde les autres avancer, tomber, se relever, puis réussir.
D’ailleurs, notre meilleure source d’inspiration devrait être les enfants en cours d’apprentissage de la marche :
Vous pensez que s’ils ne retentaient pas après être tombés, ils finiraient par apprendre à marcher, à courir ? Non.
L’apprentissage et la résilience sont innés dès notre plus jeune âge.
C’est ainsi que l’on apprend : on tente, on tombe, on se relève et on recommence 🔥
C’est avec l’âge (et le développement de notre égo😬 ) que l’on oublie ces 2 notions.
Bref, je m’égare un peu…
Notre rôle de dirigeant ou de manager nous confère une responsabilité : celle de reconnaître les échecs. Individuels ou collectifs.
Sans chercher à les atténuer, à les exaspérer ou à désigner UN responsable.
Yes, cela demande une certaine maturité, et une bonne dose de confiance en soi, mais c’est primordial pour permettre à tous d’aller de l’avant.
Un bon manager trouvera le temps et les mots pour permettre à son équipe de trouver les réponses au “pourquoi” de l’échec.
Il saura aussi accompagner son équipe vers l’étape d’après.
On se questionne, on analyse, avec transparence et empathie, et on met toutes les actions en œuvre pour réussir au prochain coup.
Il y a aussi une autre question à se poser quand on appréhende l’échec.
Elle est contre-intuitive, mais efficace :
A-t-on envie d’y aller et de réussir ?
Je veux dire, est-ce vraiment une envie qui nous anime ?
⬇️⬇️⬇️
Parfois, on se rend compte qu’on se challenge pour
Faire plaisir aux autres
Faire comme les autres
Répondre à la norme sociétale
Mais en réalité, nos craintes ou notre peur de nous engager dans l’inconnu peuvent être liées à un “simple” manque de motivation ou de sens.
C’est une situation que l’on retrouve souvent au sein des entreprises.
Peur de changer de poste,
Peur de piloter un projet,
Peur de prendre plus de responsabilités.
On stigmatise ces situations comme la peur de l’échec.
Alors qu’il n’est absolument pas question de peur ou de crainte.
Identifier si l’on a réellement envie de réaliser ce projet et de le réussir est la 1ʳᵉ étape pour évincer l’appréhension de l’échec.
Mes derniers conseils pour gérer l’échec
Et le voir comme une expérience comme une autre
👍 Soyez bienveillants envers votre équipe et vous-même : l’autocritique excessive n’a jamais été d’une grande aide.
👍Prenez du recul pour sortir de la dimension émotionnelle liée à la situation à venir ou passée.
👍Travaillez votre Growth Mindset : Plus vous serez positif, plus vous verrez des opportunités de partout, y compris dans l’échec (ceux qui me connaissent savent à quel point je mets en œuvre ce conseil 😉)
👍 Apprenez des autres : vos concurrents, vos partenaires, vos paires, vos équipes, vos clients, etc. Ils vous permettent de lever des freins, d’apporter des réponses à vos questions, d’améliorer vos process, de remettre en question vos méthodes…
👍 Soyez flexibles et réalistes pour ne pas contraindre et mieux encadrer vos projets. Et dans l’analyse d’un échec, cela vous permettra de comprendre qu’il y a toujours un contexte extérieur sur lequel vous n’avez pas d’emprise.
👍 Keep going !
Cette newsletter arrive à sa fin…
👇👇
Croyez fort en vous, en vos équipes.
En votre capacité à y arriver ou à vous relever.
Soyez convaincus, jusque dans vos tripes, que vous n’échouerez pas.
Vous verrez que n’échouerez plus jamais : vous ne ferez qu’apprendre.
Cette newsletter est la vôtre.
Un rendez-vous unique, un mercredi sur deux.
Vous y trouverez des ressources allant de la gestion d’entreprise aux stratégies business, en passant par l’organisation, le management ou la stratégie de communication.
Le tout, avec un brin de mindset et un torrent de bienveillance.
Un grand merci de m’avoir lu jusqu’ici,
On se retrouve dans 15 jours.
Sabrina 🫶